Le programme Maisons Digitales : agir pour l’insertion sociale et professionnelle des femmes

Plus de la moitié des femmes dans le monde (52%) n'utilisent toujours pas Internet, contre 42% de l'ensemble des hommes. Les femmes sont sans aucun doute de plus en plus nombreuses à posséder un téléphone et à avoir accès à l’Internet mobile.
Mais dans les pays en développement, elles restent 313 millions de moins que les hommes à y avoir accès – ce qui représente un écart de 23 % (source GSMA « Connected Women – The Mobile Gender Gap 2019).  

Les Maisons Digitales

 

Alors qu’à notre époque, l’accès et la maîtrise des compétences numériques donnent accès à de nouvelles possibilités en termes d’autonomisation financière, de sortie de la pauvreté et d’intégration dans la société. Pour le groupe Orange, le numérique constitue un nouveau champ de la lutte pour une égalité entre les sexes et l’émancipation des femmes.

L’éducation numérique au coeur des Maisons Digitales

Des solutions innovantes existent bel et bien pour permettre aux femmes de s’affranchir de certaines contraintes sociétales, et également peser à part entière dans le développement de leur communauté : services d’e-administration ou d’e-santé, l’assistance financière, cours à distance accessibles en ligne.

La Fondation Orange accompagne les femmes vers le numérique grâce aux Maisons Digitales : ce programme vise à former les femmes au numérique, leur donner les bases indispensables : prise en main d’un ordinateur, d’une tablette..., usage de certains logiciels et au web ainsi que les rudiments de la gestion financière, tout cela pour leur permettre de devenir indépendantes économiquement. 

Dans certains pays, les Maisons Digitales accompagnent les femmes dans leur recherche d’emploi, leur reprise ou leur reconversion professionnelle. Et pour d’autres femmes ce programme est un levier pour développer leurs activités génératrices de revenus (AGR) et pour créer leurs microentreprises.

449 Maisons Digitales sont déployées dans 24 pays en Afrique, Moyen-Orient et en Europe, plus de 60 000 femmes vulnérables ont été formées avec des durées allant de 6 mois à un an.

 

Selon l’Unicef, seulement 43 % des filles de 12 à 18 ans vont à l’école secondaire dans les pays en développement. Un chiffre qui choque mais surtout qui nous engage à mener toutes les actions possibles pour scolariser les filles. C’est d’autant plus important que l’éducation des filles a un impact économique, social et sanitaire. Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a montré qu’une fille scolarisée sept ans dans un pays en développement se mariera en moyenne quatre ans après la fin de ses études. Elle aura moins d’enfants mais ils seront en meilleure santé. Dans nos écoles numériques, tout est fait pour que les filles puissent aller à l’école au même titre que leurs frères : école mais aussi au village : un point d’eau pour les libérer de cette corvée et un centre de santé pour leur famille.

 

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